1. |
Le Pyromane
04:09
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2. |
L'acouphène
03:38
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J'écris dans ma chambre à gaz
La folie des images qui passent,
Sur mon lit coulent des couleurs de mauvais goût
J'écris sans faire de détour
Que j'envie la lumière du jour
Et le bruit de la brisure des vagues dans le cou
Mais l'acouphène, la bille qui roule dans mon crâne
L'acouphène, me laisse un arrière-goût de couper des têtes
Le loup, le cri de la bête
Me rend fou
J'écris sous la guillotine
Je m'ennuie du silence endorphine
Dans mon ouïe, les bruits blancs sont de plus en plus noirs
Et l'air...symphonie de vent
J'ai besoin d'air
Jouer comme un enfant la bille d'acouphène
Si je pouvais la prendre, l'acouphène
Je pourrais la lancer à travers la vitre
Oser arrêter le rythme
Me recoller l'oreille qui s'effrite
Et repartir
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3. |
Moi-Léger
03:09
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Y avait l'hiver, y avait le froid qui me tuait
Mais là c'est pu important
Y avait le temps, y avait les âges qui défilaient
Mais là je m'en fous vraiment
C'est un passage obligé
Un long couloir à creuser
Entre moi et moi-léger
C'est une chanson de lumière
L'étape après la misère
L'émotion d'un courant d'air
Y avait les filles, y avait le rock qui nous saoulait
Mais là c'est pu important
Y avait les routes, y avait les trous que l'on grugeait
Mais c'est de moins en moins pesant
C'est un passage obligé
Un long couloir à creuser
Entre moi et moi-léger
C'est comme un nouveau printemps
Un plongeon dans l'océan
C'est comme le vin dans le sang
Y avait la guerre, y avait les droits qui nous mentaient
Mais là c'est moins prenant
Y avait le ciel, y avait les dieux qui me hantaient
Mais là je m'en fous vraiment.
C'est une chanson de lumière
L'étape après la misère
L'émotion d'un courant d'air.
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4. |
Marie tu pleures
03:30
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Marie tu pleures pour rien
Marie ton coeur revient
Marie tu peux sortir
T'as traversé le pire
Même s'il grêle au milieu de juillet
Même s'il tu mêles tes cheveux défaits
Marie les jours avancent
Marie l'amour balance
Même s'il grêle au milieu de juillet
Même si tu mêles tes cheveux défaits
Marie tu pleures pour rien, revient.
Après il fait soleil
Après il grêle
Après il neige
Après il fait soleil
Après il grêle
Après il neige
Après il fait soleil
Après il grêle..
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5. |
Le bon sens
03:30
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Un tollé à la chambre de commerce
Une pilule pour traverser l'averse
Le cafard à la porte
Et plusieurs milliards dans la compote
King fraudeur en smoking s'enfuit dans le smog vert de gris
d'ici c'est difficile de voir le paradis
la face pluggée dans l'exhaust de la Ferrari.
Et les combats des calendriers
Les éclats de larmes sur le plancher
Burn-out sur le toit
Guettant comme un oiseau de proie
Et le petit "psy" qui suit comme un chien de poche
J'ai peur que lentement le tonnerre se rapproche
Que lentement le "liquid-paper" efface mon nom
Mais on fait la file comme des cons,
Lavés comme des esclaves de la dépense
Je veux marcher à reculons pour avancer dans le bon sens.
Panique au bulletin de nouvelles
Politique génération pastel
3000 soldats en guerre
une autre médaille sous la terre,
une autre question qui m'éclate la cervelle, pourquoi
autant de kamikazes dans la vie
pour aussi peu de poussière sur les cravates fleuries?
Et on fait la file comme des cons
Lavés comme des esclaves de la dépense
Je veux marcher à reculons pour avancer dans le bon sens.
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6. |
Les Chemins de verre
03:20
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dans un camion de glaise la braise sur le moteur
mutants couverts de terre à l'intérieur
nos dents fines et longues déchirent le décor
nos yeux vides et froids escortent la mort
héros hurlants sur des chemins de verre
brisant les vagues qui luisent dans la poussière
cristallins jardins épongent la sueur
nos corps brûlants sur vos lèvres meurent
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7. |
Dors dans mon sang
04:45
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Dors dans mon sang
Sucre brûlant
Va-t-en mais reste encore
Tu me dégueules
Tu me rends seul
Va-t-en mais reste encore
Dors dans mon sang
Va-t-en mais reste encore
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8. |
La piqûre
05:02
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Une tête olympique
Des flammèches dans les chaussures
Un thorax métallique
Dans la cuisse une piqûre, la piqûre.
Performeur androïde
Il enjambe les échangeurs
Se prend pour un bolide
Il ne sent pas la douleur
Il ne sent pas la douleur
Il ne sent plus la douleur...
Les cheveux en aiguilles
Un garrot sur le sang froid
Le cerveau qui oscille
Entre délire et combat
Deux poumons créosotes
Deux doigts jaunes en revolver
Le "pusher" à la porte
Il ne sent pas la douleur
Il ne sent pas la douleur
Il ne sent pas la douleur
Il ne sent rien, il ne sent rien et pourtant...
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9. |
Les enfants de Beyrouth
03:48
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Ils cherchent au fond des tiroirs déraillés
Par les vandales.
Dans les dortoirs poussiéreux de leur vie
Dans le fouillis total.
Sur l'air accrocheur de tous ces prêcheurs dehors
ils cherchent encore
leur coeur, leur tout petit
sous des débris d'horreur,
leur coeur
qui tremble, qui rétrécit
qui gèle de l'intérieur.
Ils rêvent au fond des ruelles grafignées
Levant le voile.
Dans la folie des "macs" et "blackberry"
L'épidémie totale.
Dans l'air bulldozer de tous ces blogueurs dehors
ils rêvent encore...
D'un coeur, d'un tout petit
de sa faible chaleur,
un coeur
qui bat, qui rebâtit,
qui brille de l'intérieur.
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10. |
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Au 5560 les hyènes en muselières faisaient un bruit d'enfer
Enchaînées au poteau qui sent le foutre et le métal
Sous les néons blancs du bal
De longues jambes défilent calmement dans les allées lumineuses
Derrière ses grands cils rouges
Une table en inox, des gestes précis et froids
La peau recouverte de botox
J'ai nettoyé les marques de crocs,
de griffes sur les planchers miroirs
Limé les dents, posé les pantoufles aux bêtes sauvages
Et chassé les mauvais rêves au-dessus de la tête de Lilijune
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11. |
28 jours
04:52
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28 jours, 14 heures, entre machines et bombonnes
28 jours que ton coeur joue avec un métronome
Je revois tes mains dans ma nuque,
me revois courir dans la cour.
28 jours, sous un masque, une lueur en halo
dans une tour, blanche de glace, on t'attache sur le dos
Comme un astronaute qui s'accroche
au compte à rebours.
Reste encore, dors dans mes bras, sans trou noir, sans coma
Reste encore, reste avec moi, mon aurore, ton aura...
Reste encore, dors dans mes bras, sans trou noir, sans coma...
une aurore, ton aura.
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12. |
Le vrai bonheur
05:26
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Elle est comme une pluie
Qui ruisselle sur mes brûlures
Comme un souffle d'air pur
Qui électrifie mon lit
Elle a les yeux bleu-vert
À faire sauter les moteurs
À faire pleurer les geysers
À faire marcher les chauffeurs
Mais ça m'arrive d'oublier
Mais ça m'arrive d'échapper
Le vrai bonheur
Elle est prête à défier les lois
Tête première avec moi
Dans la noirceur
La regarder la nuit
C'est comme dormir dans le désert
Dunes de sable clair
Sous un clair de lune étourdi
Elle a le sourire fier
À faire prier les voleurs
À faire mentir les prières
Jusqu'à faire cracher les menteurs
Mais ça m'arrive d'oublier
Mais ça m'arrive d'échapper
Le vrai bonheur
Elle est prête à défier les lois
Tête première avec moi
Dans la noirceur
Dans ma noirceur
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